Dans Le terminologie non-moniste de ce blog , le Mal c’est quand ne reste que le plan vital, et que le plan internel est comme s’il était anéanti:
https://leonbrunschvicg.wordpress.com/lessai-sur-le-mal-de-jean-nabert/
Plan internel comme plan vital sont deux Idées et ne peuvent pas être anéantis, d’où le « comme si ». C’est aussi pourquoi on ne peut parler que de la « fin d’un monde » pas de la « fin du monde » . Tout monde est fini et doit finir mais l’Idée « Monde » est Infinie.
Qu’est ce que cela signifie, que le plan de l’Idée est comme anéanti ? Qu’il n’y a plus de possibilité d’unification du multiple pour aucune conscience, plus d’orientation vers le plan internel :
c’est à dire que le monde n’est plus qu’un chaos incohérent, c’est la situation décrite dans « Le Mal qui vient « :
C’est là la positivité du Mal qui n’est plus une absence , un manque de bien signalé par une particule privative comme dans dé-raison ou im-monde ou im-pur : cette positivité chaotique est celle du multiple pur , « sans un » ( là la négativité se réintroduit) de l’ontologie dans « L’être et l’événement « de Badiou .A la rigueur concède Badiou en citant Lacan, « il y a de l’un » le « y » n’étant guère qu’un opérateur de « localisation errante » dans la théorie des ensembles qui est selon Badiou l’ontologie : ces « uns » localisés correspondent aux « communautés » particulières, qui à force de « vivre ensemble » côte à côte » se retrouvent soudain face à face , dressées les unes contre les autres. Telle est la forme que devrait prendre « le Mal qui vient « : une guerre civile communautaire, « de tous contre tous ».