L’opposition entre plan vital et plan spirituel est la première des trois oppositions fondamentales décrites par Léon Brunschvicg dans “Raison et religion” (1939):
https://leonbrunschvicg.wordpress.com/brunschvicg-raison-et-religion/
Cette première opposition fondamentale fait l’objet de cet article:
Elle est précisée sur plusieurs exemples cinématographiques, littéraires, philosophiques:
Exemple 1 : les films remarquables de Paul Thomas Anderson:
Exemple 2:
L’Ecclésiaste (Qoheleth) dans la Bible et le film de Terry Gilliam “Le théorème zéro”:
Exemple 3:
Le film “High Noon” (“Le train sifflera trois fois” 1952) de Fred Zinneman :
Exemple 4:
Le poème de Samuel Taylor Coleridge :”le récit du vieux marin”:
Exemple 5: “La montagne magique” de Thomas Mann:
Exemple 6: l’œuvre de Descartes , fondement principiel de la Science internelle , à savoir la philosophie sous une forme rigoureuse et scientifique, qui est visée ici:
Voir aussi sur le cartésianisme comme ligne de démarcation des Temps:
Exemple 7: le prologue du “Traité de la réforme de l’entendement” de Spinoza:
La seconde opposition fondamentale décelée par Brunschvicg dans “Raison et religion” est celle entre monde imaginaire (celui de la politique et des médias en fournit à mon avis un bon exemple) et monde véritable, voir:
La troisième opposition fondamentale est entre le dieu humain et fantasmagorique (des religions notamment ) qui est conçu comme un Être transcendant Créateur de l’univers, Tout-Puissant et Tout-Connaissant, et le Dieu vraiment divin, qui est une Idée, non pas un Être, Idée universelle , radicalement immanente à l’Esprit, et nécessaire pour que l’existence humaine soit vraiment humaine, c’est à dire libre : Dieu des philosophes et des Savants; de même les Idées mathématiques sont nécessaires pour que l’émergence d’une physique mathématique, véritable “déplacement dans l’axe de la vie religieuse” , ait lieu au 17ème siècle européen:
Voir aussi sur la pensée de Brunschvicg :
et