Toute FOI ou obéissance à un système, religieux, sectaire ou autre, de croyances collectives non fondé sur la Raison, est IMMORALE et condamnable

Post scriptum

J’assume entièrement les lignes écrites ci dessous il y a longtemps et qui visent TOUTES les religions actuellement connues, même si la plus dangereuse est évidemment l’islam qui depuis sa naissance sous le nom de “religion nazaréenne” a le projet de contraindre par la guerre et la violence (jihad) l’humanité entière à suivre la prétendue “Loi divine”
Mais toutes les autres, même celles qui veulent rester limitées à une ethnie et ne font pas de prosélytisme, sont à notre époque nocives, car elles se transmettent par les parents : inculquer à ses enfants une croyance religieuse avant qu’il ait atteint l’âge de Raison et puisse exercer sa réflexion critique est un VIOL.

Viol de la conscience certes, mais viol aussi grave que le viol du corps.

Par contre je ne refuse pas l’idée de religion visant à unifier l’humanité horizontalement et verticalement, par l’étude scientifique et philosophique ainsi que la libre recherche rationnelle, et c’est à l’édification d’une telle “religion universelle”, fondée sur la Raison et non sur les croyances tribales et sentimentales, que j’entends consacrer le temps qui me reste à vivre.

Dans les ténèbres qui nous environnent de plus en plus c’est là notre seul espoir.

“Au commencement était l’action” c’est à dire la pensée libre.

Seule la liberté peut effacer et donc nous permettre de renoncer à la mort

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Sur José Dupré voir :

La révolution de pensée José Dupré

et

Le sens du mot “esprit” chez José Dupré

José Dupré, toujours dans “Vie de l’Esprit et religions”, éclaire le sens du mot “religion” par une double étymologie concernant le mot latin “religio” :

– la première correspond à “religere” qui signifie : observer avec exactitude, étudier. Elle donne le courant de pensée religieuse appelé GNOSE et plus généralement tout courant considérant que l’être humain peut disposer au moins potentiellement de facultés permettant de “connaître” la réalité dite “suprasensible” au delà des limitations de l’apparence physique. Mais s’il y a rupture ou éloignement de l’observation exacte de la réalité (dans la science notamment) alors cette religiosité risque de se dégrader en mythologies voire impostures sectaires, comme on le voit dans les différentes tendances gnostiques de l’antiquité, ou bien à l’ère moderne dans la théosophie et l’anthroposophie

– la seconde part du mot “religare” qui signifie “relier” , soit verticalement à un ou des “mondes supérieurs” ou à un “ordre” transcendant, soit horizontalement à une communauté religieuse.

C’est évidemment cette seconde conception qui dérivera vers les religions considérées comme institutions, où, comme l’idéal de connaissance intégrale et de gnose disparaît , la relation “verticale” passera par la soumission à des dignitaires, des prêtres, des “prophètes”, des “maîtres spirituels” qui usurperont l’image d’un ordre supérieur en prétendant le connaître et le représenter, l’exemple le plus significatif étant celui de l’imposteur Mahomet.

Elle motivera les critiques philosophiques d’un D’Holbach par exemple, et Lachelier opposera à la conception sociologique de la religion celle qui est d’ordre philosophique et a pour idéal l’autonomie, j’ai déjà souvent cité ce propos rappelé par Brunschvicg au début de “Raison et religion” :

“Par religion (disait Jules Lachelier au cours d’un dialogue mémorable où il se confrontait à Émile Durkheim) je n’entends pas les pratiques religieuses ou les croyances particulières, qui trop évidemment varient d’un état social à un autre. Mais la vraie religion est bien incapable de naître d’aucun rapprochement social ; car il y a en elle une négation fondamentale de tout donné extérieur et par là un arrachement au groupe, autant qu’à la nature. L’âme religieuse se cherche et se trouve hors du groupe social, loin de lui et souvent contre lui… . L’état de conscience qui seul peut, selon moi, être proprement appelé religieux, c’est l’état d’un esprit qui se veut et se sent supérieur à toute réalité sensible, qui s’efforce librement vers un idéal de pureté et de spiritualité absolues, radicalement hétérogène à tout ce qui, en lui, vient de la nature et constitue sa nature »”

Lachelier, avec Lagneau et Boutroux, mène à la philosophie de Brunschvicg; mais José Dupré oppose pareillement LES religions institutionnelles ou sectaires, qui toutes dérivent “vers des organismes à dominante politique, dont la finalité est le pouvoir sur les masses humaines exercé grâce à la manipulation psychologique” à LA religion comme “vie de l’Esprit” dont elles sont une caricature polymorphe.
On doit remarquer aussi que LES religions sont forcément des particularismes ethniques qui veulent accéder par la violence à l’universalité, le cas le plus flagrant étant l’Islam qui veut étendre à l’humanité entière les us et coutumes des bédouins d’il y a 14 siècles, alors que LA religion comme vie de l’esprit est la seule universelle, en tant que “pouvoir actualisant de la pensée réflexive dans le jugement” qui s’exerce dans le Présent éternel, selon les termes de Marie Anne Cochet interprétant l’idée de conversion spirituelle chez Brunschvicg.
Il y a là convergence, ce qui est pour nous le signe d’une présence de la vérité, de deux branches indépendantes de la spiritualité occidentale : la philosophie, dont le stade achevé se trouve selon nous, en tant que méthode réflexive et non pas bien sûr en tant que corpus dogmatique de vérités définitives, dans l’idéalisme critique brunschvicgien, et la pensée spirituelle de José Dupré, qui se base sur la science en ne retenant de l’anthroposophie que la seule partie acceptable, celle de la pensée philosophique de Rudolf Steiner avant ses dérives théosophiques à partir de 1900.
Il faut bien voir qu’il s’agit là de deux mouvements de pensée très différents, et si José Dupré accepte une philosophie, en dehors de celle de Steiner avant 1900, ce n’est pas celle de Brunschvicg qu’il ne cite jamais, mais celle de Simone Weil qu’il admire profondément.
Pourquoi ne nous acheminerions pas vers la vérité en usant de ces deux sortes d’inspirations ? Il faut deux jambes pour marcher, et pour grimper.
LA religion en tant que mode de connaissance intégrale selon José Dupré rappelle en tout cas fortement la philosophie conçue par Brunschvicg dès 1897 comme connaissance intégrale, voir:

Le principe d’immanence

Elle tend comme la science vers l’unité, en procédant simultanément du RELIGERE, par l’étude rigoureuse du réel dans l’expérience vécue, et du RELIGARE dont il ne retient, oubliant le versant collectif et sociologique, que l’aspect authentique : exploration verticale du Réel dévoilant le sens universel de l’existence au moyen d’un cheminement intuitif (analogue à la connaissance du troisième genre de Spinoza).

Cette pensée religieuse condamne, et là encore nous observons une convergence avec Marie Anne Cochet et donc Brunschvicg, toute croyance qui perdrait de vue son statut toujours provisoire de croyance.
Comme le dit Henri Pena-Ruiz :
“Il faut savoir que l’on croit et non croire que l’on sait”
Car lorsqu’on SAIT vraiment, on SAIT que l’on sait, parce que tout savoir réel est obtenu grâce à la méthode scientifique et philosophique qui est démonstrative et réflexive.
C’est pour cela que José Dupré oppose à la croyance la CONVICTION rationnelle qui basée sur une connaissance objective, n’ignore pas son caractère conjectural, hypothetique et probabiliste.

La conviction N’EST PAS UNE CROYANCE, elle peut toujours être remise en cause, ce qui rappelle l’idée popperienne selon laquelle il n’y a de science que réfutable

José Dupré condamne en des termes forts, plus forts même que ceux de Brunschvicg, la croyance institutionnelle et donc la FOI, si du moins elle veut jouer un rôle usurpateur en se prétendant universelle (et c’est pratiquement toujours le cas) :

“Avec la croyance, on entre dans un tout autre domaine que celui de la conviction, un domaine qui n’est pas celui de la connaissance, qui la réfute même, car, entièrement subjectif, il ne se nourrit que de la projection, sans aucun contrôle cognitif, du désir du sujet…la croyance ne se produisant et ne se portant qu’elle même, est sans force véritable; aussi à l’instar des vampires elle doit se repaître d’un sang animique dérobé au monde par ses incantations, ses affirmations répétées sans preuve qui deviennent des dogmes, ses rites et ses prières…pour nourrir le gouffre sans fond de la croyance, le croyant éprouvera le besoin insatiable de se rassembler avec d’autres croyants de la même foi, pour réactiver sans cesse, par la force psychique collective, le Néant de sa croyance qui manifeste ainsi son extrême dangerosité sociale
Croire quelque chose, sans aucune preuve réelle ni début de connaissance, uniquement parce que cela convient, plaît ou rassure, est IMMORAL“.

Et, ajouterai je, cela “convient” généralement parce que cela convient à la famille et au groupe, social ou ethnique…

De quoi l’on déduit immédiatement : il est IMMORAL de se soumettre aux mœurs, “lois”, us et coutumes de son groupe “religieux” c’est à dire ethnique, tant que l’on n’a pas vérifié que ces “lois” ne sont pas mauvaises.
Or dans le cas de l’Islam et du Coran, une telle vérification montre indubitablement le caractère MAUVAIS de ces coutumes qui se voudraient des prescriptions religieuses, voir par exemple :

Imbécilité du port du voile islamique

Il est donc IMMORAL de rester musulman lorsque l’on réside dans un pays européen, où l’on a la possibilité de le quitter sans trop de danger (en se plaçant si besoin est sous la protection de la police, notamment lorsque l’on est une femme en danger d’être voilée ou mariée de force, ou déjà mariée et désirant faire l’amour avec d’autres hommes que son tocard de mari musulman, ou avec des femmes, soyons “branchés” tant qu’à faire)
Il est a fortiori encore plus IMMORAL, et, ajouterais je, HONTEUX de se convertir à l’Islam lorsqu’on a la chance insigne d’être né en dehors de cette secte dangereuse et sanguinaire, et lorsque l’on réside dans un pays européen garantissant (encore pour quelques années?) la liberté de culte et la liberté de s’informer, notamment à propos de la vraie nature de l’Islam.
Et LES FEMMES qui se prétendent PUDIQUES et portent le voile islamique dans un pays européen, où elles ne sont pas obligées de le porter (encore une fois vous pouvez et DEVEZ aller porter plainte à la Police si quelqu’un veut vous contraindre à porter ce signe vestimentaire ignoble), CES FEMMES sont au contraire le comble de l’impudicité et de l’immoralité, elles n’arrivent pas à la cheville des PUTAINS et des CATINS qu’elles affectent de mépriser, et qui elles ont le courage de se placer en dehors des règles phallocratiques ; je parle bien sûr des PUTAINS qui exercent leur métier librement, pas sous la contrainte d’un proxénète, voir aussi là dessus :

Voile islamique et prostitution

Il est quand même incroyable mais vrai, qu’en France, pendant 10 ans, la police ait eu le droit, à cause de la “loi sur le racolage”, d’inquiéter et harceler des femmes se promenant en tenue “légère” dans des quartiers “chauds” où la prostitution est fréquente, et ce même si ce n’était pas des prostituées, mais que par contre les femmes impudiques et immorales aient eu toute liberté de se promener dans la rue la tête couverte d’un voile ou d’un foulard islamique, choquant ainsi par cette tenue provocatrice les gens sains d’esprit et faisant peur aux enfants !

Mais la France n’est plus la France, elle est devenue le Frankistan…

Ce caractère vampirique de la croyance collective, José Dupré a pu l’observer durant toutes les années qu’il passées à l’intérieur du mouvement anthroposophique, dont il a d’abord créé une tendance dissidente avant de le quitter définitivement en s’en expliquant dans le livre admirable écrit en 2004 :
“Rudolf Steiner, l’anthroposophie et la liberté”

Un autre penseur très critique vis à vis de l’anthroposophie est Grégoire Perra, qui tient un blog :

Blog de Grégoire Perra

On a là l’explication des deux conceptions de la vie religieuse relevées par Lachelier dans la citation donnée plus haut, et l’on ne peut que noter aussi la grande proximité de ces affirmations avec celles de Mme Cochet, voir :

Monde spirituel

“Le duel foncier entre la croyance et la vérification ne cesse malheureusement que rarement après la vérification elle même. Car pour l’être d’impulsive affirmation qu’est l’homme, la tentation est grande d’ériger chaque vérification en vérité définitive, et ainsi, la croyance, vaincue un instant par le libre travail de vérification, renaît sournoisement à l’issue du mouvement même qui l’a écartée”

Encore heureux si ce travail de vérification peut avoir lieu, ce qui n’est pratiquement JAMAIS le cas chez les tenants de l’une DES religions institutionnelles ou des différentes sectes et “hérésies”; ce que Mme Cochet nomme ici “croyance” est plutôt de l’ordre de ce que José Dupré appelle “conviction”, dont la croyance parasitaire serait alors l’état vampirique après la “mort” d’une conviction suite au travail de vérification.

lire tous les articles tagués “Marie Anne Cochet” (dont le livre sur la notion de conversion spirituelle chez Brunschvicg est la meilleure introduction à l’idéalisme mathématisant)

http://horreurislamique.wordpress.com/tag/marie-anne-cochet/

http://horreurislamique.wordpress.com/tag/marie-anne-cochet/page/2/