Sidney Lumet : « La colline des hommes perdus » 1965

A voir ici :

https://m.ok.ru/video/193378650862

https://fr.m.wikipedia.org/wiki/La_Colline_des_hommes_perdus

Cela se passe pendant la seconde guerre mondiale dans un camp disciplinaire de l’armée britannique, dans le désert lybien. Le film décrit l’affrontement des consciences autour de l’adjudant Roberts (Sean Connery, encore dans sa période «  James Bond ») une « forte tête «  qui a rossé son supérieur hiérarchique qui lui donnait l’ordre d’attaquer l’ennemi  allemand à la tête de ses hommes. Face à lui l’inquiétant sergent-chef Williams sous les ordres de l’adjudant-chef Wilson, qui tentent de le briser, lui et les autres prisonniers de la cellule 8, avec comme arme la colline, une petite montagne de sable que les réfractaires qu’il s’agit de « mater » doivent gravir au pas de course, avec leur bardas, sous la chaleur torride du soleil du désert.

Roberts n’est pas un anarchiste, il sait fort bien qu’aucune armée ne saurait fonctionner sans l’obéiséance aux ordres et la discipline. Mais ce qu’il a vécu au combat était tellement absurde qu’il ne veut plus accepter de commandements et de règlements stupides. Une attitude que Williams et Wilson veulent briser, d’abord parce que c’est leur fonction, mais surtout parce qu’ils sentent confusément qu’elle les remet en cause en tant que gardes-chiourmes incapables de fonctions plus « nobles ». La lâcheté ou la paresse des officiers au dessus de leur grade leur offre toute latitude.

Seulement leur comportement raciste envers un prisonnier noir déclenche une sorte de  »crise » : celui ci « démissionne «  instantanément, simulant la folie et ne veut plus obéir à aucun ordre, et fait scandale devant le commandant du camp, si bien qu’ils ne peuvent plus étouffer l’affaire, pendant que Roberts prépare un rapport afin de dénoncer les agissements sadiques de Williams, couverts par Wilson, qui ont provoqué la mort d’un prisonnier de la cellule.

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